Aller en stage

Notre discipline ne comporte pas de compétition ni de catégories de poids ou d'âge, "d'affrontements", où l'on peut s'évaluer (en dehors des passages de grades facultatifs). Les stages, donnés par les professionnels, sont des moments de rencontres où nous pouvons nous voir en situation avec des inconnus ou des ami(e)s, des partenaires et apprendre à gérer ensemble le contexte que nous propose l'animateur et les autres Aïkidokas.

Dans le cadre de l'organisation fédérale à laquelle nous souscrivons, il faut distinguer les stages dits "de ligue et nationaux" ; ils sont dispensés par des animateurs de la ligue ou des invités d'autres départements et sont souvent donnés dans des villes proches. Ils permettent le plus souvent de rencontrer les autres Aïkidokas du territoire et de préparer les passages de grades.

Les stages internationaux sur invitation de la ligue (d'un Sensei Japonais par exemple) sont plus rares et se rencontrent davantage, dans les grandes villes, (Lyon, Paris, Bordeaux, Lille...) ou sur invitation de la fédération.

Puis vient la pléthore de stage privés, où les professionnels s'expriment et dispensent leur savoir de façon plus personnelle et où à un moment ou à un autre, nous pouvons faire la rencontre qui influencera durablement notre parcours.

Photo de groupe du stage de Senlis 2010
Photo de groupe du stage de Bouchemaine 2012

Photo du stage de Senlis 2010

Photo du stage de Bouchemaine 2012

 

Ainsi du local au national en passant par l'international et pourquoi pas la visite de nos voisins Européens ou plus lointains, il y a moyen de pratiquer et de s'ouvrir.

Bien sûr, il s'agira d'un moment de pratique plus intense que ce que nous vivons dans le club et de voir pratiquer d’autres formes que celles auxquelles nous pouvons nous être habitués.

Au début, évoluer avec des débutants et gradés d'autres clubs peut faire peur. L'accompagnement d'autres membres du club est un bon moyen de se motiver et de se rassurer. Les anciens peuvent être en démarche de passages de grades et augmenter leur fréquentation, c'est le moment de s'accrocher aux wagons et de se lancer. Le partage régulier au sein du club, par le bureau et l'enseignant des informations relatives à l'organisation sont un moyen supplémentaire de faire participer plus de pratiquants.

Si l'angoisse en encore présente (bigre), nous conseillons quand même de passer un moment sur le stage pour s'imprégner de l'ambiance, de prendre la température.

Il se transmet plus sur le tatami que des mouvements que l'on pourrait simplement voir en vidéo : l'opportunité de pratiquer avec des enseignants et élèves qui ont des choses à nous apprendre. Sans compter la possibilité que le maître donnant le stage pratique directement avec nous. C'est d'ailleurs bien là, le plus grand des enseignements possibles car on a alors l'occasion de sentir ce qui est invisible à l'œil…Et ce n’est pas tous les jours que nous avons cette chance.

Nous conseillons de venir sur le stage avec un objectif qui peut être très simple : venir et faire tout ou partie du stage est déjà le premier pas, ensuite chacun à son niveau peut décliner ses recherches. Je débute, alors je vais tenter d'appréhender la chute avant, dans le temps de la technique (si je n'y arrive qu'une fois ou deux sur le stage ce sera pour moi déjà une victoire), je suis tendu(e), je vais tenter de me relâcher d'avantage et de repartir détendu(e) de ce stage, je suis plus gradé, je viens renforcer ma préparation en prévision d'un passage de grade futur, je suis sportif, je viens tester ma résistance à l'effort, ma nutrition... J'aime simplement être là avec des gens que j'apprécie peut tout aussi bien suffire... Chacun aborde la pratique avec ce qu'il ou elle est, sans avoir à en rendre compte, sinon qu'à lui-même. La richesse est dans la rencontre, la diversité et l'intensité des échanges vécus.

 

Auteur : Pascal